Inutile de présenter la référence en matière de radar en ligne pour tracker les pokémons sur l’application mobile. FastPokeMap était de loin le meilleur et surtout l’un des derniers à fonctionner ces derniers jours. Toutes les bonnes choses ont une fin et cette fois-ci, il semblerait bien que ce soit le cas de FPM.

Dans la  nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre 2016, l’éditeur de Pokemon Go a de nouveau modifié son algorithme afin de bloquer les sites fournissant une map. La conséquence de ce patch est immédiate, les scans sur le site FastPokeMap.se ne fonctionnent plus (bouton rouge). Suite à cela, Waryas qui s’occupe du site a cherché l’origine du bug. En comprenant que c’était une énième parade de Niantic, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le webmaster du site jette l’éponge. 

Ces dernières semaines, il a annoncé plusieurs fois vouloir tout arrêter et puis finalement, il continuait l’aventure. Mais ce matin, il a publié le fameux code du hash qu’il gardait secret jusqu’à présent. Autant dire qu’il y a peu de chance que FPM renaisse de ses cendres. Le seul (petit) espoir qu’il reste aux dresseurs est qu’un autre développeur reprenne le flambeau. D’après certains utilisateurs, le code rendu public permet toujours de faire des scans mais sur des zones beaucoup plus restreintes. Peut-être que des maps locales (à l’échelle d’une ville par exemple) feront leur apparition sur la toile.

Hasard du calendrier (ou pas !), Niantic a annoncé cette nuit avoir étendu son nouveau radar qui est en test depuis quelques semaines à San Francisco. Les joueurs de Seattle pourront eux aussi expérimenter la nouvelle version qui permet de montrer les pokémons à proximité de pokéstops.